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Des API pour un Cloud exponentiel

Cher Mr Koller, merci pour cet article très détaillé:

Les API web sont une opportunité formidable, comme on peut le découvrir avec des sites comme IFTTT, il devient même possible de les exploiter en mode self-service sans être développeur, et de construire des combinaisons de services qui n’avaient pas été envisagées, via des cascades d’API. On peut se demander si l’informatique de demain passera par des intégrations unifiées dans un intégrateur de services Cloud 'captif et propriétaire' comme Amazon, Google, SalesForce, Microsoft ?… Ou bien des combinaisons de solutions plus 'légères' et éventuellement 'libres' s’interconnectant via des API pré-intégrées et disponibles sans programmation ni intermédiaires, ou via des IFTTT.

Certains services comme XAMBOX vont même faire de leurs API leurs valeurs ajoutées, permettant ainsi la capture et le stockage de vos factures Swisscom par exemple (pratique quand la rétention est limitée à 3 ou 6 mois), bien mieux et plus fort que DROPBOX !

Mais c’est aussi un ensemble de nouveaux risques :

  • Ainsi les conditions générales d’usage, déjà négligées pour les services Cloud eux-mêmes, deviennent encore plus obscures quand on essaye d’analyser et de comprendre les implications : ex. Facebook ne partage mon mobile qu’avec mes "amis" ais-je demandé. Mais via une API, mon mobile devient accessible par un tiers et Facebook ne sera plus responsable de ce qu’il deviendra…

  • La continuité des API est rarement garantie, et l’éditeur s’autorisera des changements ou des arrêts. Or, c’est aux clients de vérifier et d’éviter une rupture de service, car le fournisseur de l’API publique n’en connait pas tous ses usagers…

  • Les "demi-API pirates" basées sur une lecture de pages HTML, et non sur une API publique relativement garantie, ont une espérance de vie réduite aux transformations de présentation du site ‘aspiré’ par cette API (Le bouton ‘import’ des données de Zendesk par un de ses compétiteurs ; Freshdesk, utilise probablement cette option).

  • ...

Ainsi, la prudence reste de mise, bien que le développement de l’Internet des Objets, de l’Open data et beaucoup de développements Cloud futurs, vont s’étendre et s’appuyer sur des API en expansion. Ainsi nos frigos connectés commanderont-il directement le réapprovisionnement du beurre et du lait, par une API chez notre fournisseur préféré. Des chaînes d’automatisations vont se développer sur le Cloud et créer des systèmes complexes (basés sur des API simples, mais très nombreuses), inévitablement voués à des "débordements".

LEXING, ce réseau d’avocats internationaux, demandent aux légistes d’anticiper et d’intégrer des ‘lois pour les robots’. Mais nous avançons en aveugle « le regard rivé sur le rétroviseur » (dixit Alain Bensoussan), sans mesurer les conséquences ni pouvoir planifier un avenir dont nous transformons les paramètres à tout instant.

Et si nous prenions le temps de nous demander "pourquoi" ? Peut-être arriverions-nous à intégrer des éléments durables dans nos conditions d’achats et de transformations ! C’est ce que nous essayons de construire avec ICT-a et CloudReady ;-)

Pascal Kotté

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